Les Jeux Olympiques de Paris
2024
DANS
DU
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26 juillet au 11 août 2024
Les Jeux paralympiques de Paris 2024 DANS DU
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du 28 août au 8 septembre
LE SPORT ET LA MOBILITÉ
Jeux olympiques
et paralympiques
Toyota est le partenaire mobilité mondial officiel du Comité international olympique et du Comité international paralympique. Les Jeux olympiques et paralympiques illustrent la puissance du mouvement humain qui permet de réaliser l’impossible, et ils démontrent de manière exemplaire notre engagement à apporter la mobilité pour tous.
L’ÉQUIPE TOYOTA Faites connaissance avec nos athlètes
Le sport donne un sens et une raison d’être à notre humanité, et nous sommes fiers de soutenir six incroyables athlètes paralympiques et olympiques canadiens. Nous sommes inspirés par la puissance du mouvement humain qui donne vie aux plus grandes réalisations, et ces athlètes sont de fantastiques ambassadeurs du possible. Lisez leur histoire et suivez leur parcours.
Philip Kim
Breakdance
Le premier et le seul breakdancer canadien à avoir remporté les Undisputed World Series, et le champion du monde 2022 de la WDSF, Philip se donne pour mission d’entrer dans l’histoire et de devenir le premier médaillé d’or olympique en breakdance aux Jeux de Paris 2024.
Vancouver (Colombie-Britannique) - La première fois qu’il a vu des breakdancers, à l’âge de 12 ans, Phil a été transporté. Le breakdance est rapidement devenu le point central de sa vie, alors qu’il était fasciné par la valeur physique et artistique de cette discipline. La poursuite de sa passion l’a conduit à participer à certaines des plus importantes compétitions au monde, où certaines des personnes qu’il admirait le plus sont devenues non seulement des concurrents, mais aussi parmi ses amis les plus proches. Véritable ambassadeur de la culture du breakdance, Phil est désormais prêt à porter ce sport vers de nouveaux sommets historiques sur la scène mondiale à l’occasion des Jeux de Paris 2024.
Chaque athlète participant aux Jeux paralympiques ou olympiques effectue un parcours unique sur son chemin vers le sommet. Alors que les athlètes d’élite qui représentent notre pays au plus haut niveau ont presque tous en commun leur talent, un excellent encadrement et des années de travail acharné, ils ont parfois dû surmonter des obstacles apparemment impossibles pour se créer des opportunités. Voici l’histoire de Philip Kim.
Philip Kim, alias « Phil Wizard » (le magicien), est l’un des danseurs les plus originaux de la scène du breakdance.
Ayant développé très tôt des aptitudes athlétiques remarquables et s’étant passionné pour le breakdance, Phil a su persévérer pour surmonter les doutes et gérer les attentes de sa famille, tout en sortant des sentiers battus.
Alors que le breakdance fera ses débuts officiels aux Jeux olympiques de Paris 2024, Phil, qui jouissait d’une modeste notoriété dans sa discipline et son petit cercle d’adeptes, s’est retrouvé soudainement propulsé parmi les meilleurs espoirs de médaille du Canada. Considéré comme un pionnier, Phil prouve que l’on peut miser sur ses qualités pour réussir.
Né à Vancouver, où il a passé sa jeunesse, Phil avait 12 ans lorsqu’il a découvert pour la première fois un groupe de danseurs de breakdance se produisant dans une galerie d’art locale. Il a été immédiatement captivé et époustouflé par leur talent.
L’équipe l’a impressionné et, quand le temps fut venu de suivre un cours de danse obligatoire à l’école, Phil a exprimé son intérêt pour l’apprentissage du breakdance. Heureuse coïncidence, le professeur de ce cours faisait partie de l’équipe qui s’était produite à la galerie d’art.
« La première fois que j’ai vu un spectacle de breakdance, je me suis dit que j’étais capable de danser comme eux et que je serais doué. Le professeur m’a recommandé son studio et, aujourd’hui encore, je continue à m’entraîner et à travailler avec eux. »
Phil a toujours été un enfant créatif qui aimait l’expression artistique, se perdant dans le monde imaginaire et les personnages de dessins animés.
« Pour moi, le breakdance ressemblait à une histoire racontée par des mouvements de danse. Quand on est sur scène, on prend un nom d’artiste et on s’affronte... puis on redevient une personne ordinaire. »
Dans la seconde partie de ses études secondaires, Phil a commencé à se consacrer sérieusement au breakdance et a décidé que c’était ce qu’il voulait faire dans la vie. Se sentant détaché de l’école, il a approfondi ses liens avec la communauté de breakdance.
Mais au cours de sa dernière année d’école, Phil s’est trouvé à un carrefour. Issu d’une famille d’immigrés coréens, il a fait l’objet d’une énorme pression pour poursuivre ses études afin de trouver une carrière sûre et stable. Alors, pour faire plaisir à ses parents, Phil s’est inscrit à l’université.
Il n’a tenu qu’un semestre.
« Mes parents étaient très inquiets que je choisisse de faire carrière dans le breakdance. C’était un choix inhabituel. Ils auraient préféré que je m’engage dans une voie plus stable. Mais après mon premier semestre à l’université, j’ai su que je devais rester fidèle à moi-même, et prendre le risque de me lancer à plein temps dans le breakdance. »
Prenant un risque calculé, Phil a demandé à ses parents de lui donner trois ans pour poursuivre son rêve. Bien que confiant en ses capacités après avoir remporté plusieurs compétitions locales, Phil avait besoin de se prouver à lui-même qu’il avait ce qu’il faut. Il a financé sa participation à l’une des plus prestigieuses compétitions de breakdance au monde à Los Angeles... et l’a remportée.
« Même si j’étais au sommet de mon art, je souffrais encore un peu du syndrome de l’imposteur et je n’étais pas sûr de pouvoir bien vivre de ma passion. C’était dur et, au fond de moi, j’avais les mêmes préoccupations que mes parents. »
Les parents de Phil l’ont soutenu et lui ont permis de poursuivre sa passion. Malgré leur appréhension, ils ont cru en sa capacité à réussir dans ce qu’il aimait. Au cours de ces années, Phil s’est forgé la force mentale nécessaire pour mieux surmonter les doutes et les insécurités qu’il ressentait à l’égard de la voie qu’il avait choisie.
Ensuite, l’annonce que le breakdance deviendrait un sport olympique a ouvert tout un monde de possibilités.
« Je n’avais jamais envisagé de participer aux Jeux olympiques, mais aujourd’hui, les possibilités semblent infinies. Ce sera fascinant de voir comment cette vitrine mondiale apportera au breakdance la notoriété et la reconnaissance que cette discipline mérite. J’espère que je pourrai faire pour le breakdance ce que Tony Hawke a fait pour la planche à roulettes. »
Quels conseils le Phil adulte donnerait-il au jeune Phil?
« Ne doutez pas de vous. Vous allez poursuivre votre passion de toute façon parce que vous savez que c’est ce que vous aimez faire. Pourquoi s’engager dans une guerre mentale avec soi-même? Si cela ne fonctionne pas, vous pouvez toujours explorer d’autres voies. Investissez-vous à fond. »
Grâce aux Jeux olympiques, Phil s’est donné pour mission d’inspirer une nouvelle génération de passionnés de breakdance qui ne feront pas face aux mêmes appréhensions de la part de leurs parents.
Aujourd’hui athlète de l’Équipe Toyota, Phil a les yeux fixés sur les Jeux de Paris 2024, et il s’entraîne, reste créatif et vante la communauté du breakdance chaque fois qu’il en a l’occasion. Tout en écrivant une page d’histoire.
Tammara Thibeault
Boxe
Boxeuse poids moyen comptant plusieurs titres de championne du monde à son actif, Tammara espère ajouter une médaille olympique à son palmarès.
Montréal (Québec) - À l’instigation de son père, Tammara a commencé à pratiquer la boxe à l’âge de 9 ans. À 12 ans, elle a commencé à participer à des compétitions. Elle est rapidement devenue une vedette au Canada, mais son expérience sur la scène internationale a été une leçon d’humilité. Elle s’est retrouvée face à des boxeuses aussi fortes qu’elle. Ce nouveau défi n’était pas seulement physique, il exigeait d’elle une condition mentale optimale pour être compétitive au plus haut niveau. Elle a prouvé qu’elle en était capable.
Chaque athlète participant aux Jeux paralympiques ou olympiques effectue un parcours unique sur son chemin vers le sommet. Alors que les athlètes d’élite qui représentent notre pays au plus haut niveau ont presque tous en commun leur talent, un excellent encadrement et des années de travail acharné, ils ont parfois dû surmonter des obstacles apparemment impossibles pour se créer des opportunités. Voici l’histoire de Tammara Thibeault.
Quand elle était enfant, Tammara Thibeault, championne du monde de boxe et olympienne, a eu du mal à trouver sa place. Ayant trouvé dans le sport un sentiment d’appartenance, Tammara était déterminée à changer le visage de la boxe féminine, en luttant contre les stéréotypes et les idées fausses sur son chemin vers le sommet.
Née à Saint-Georges, au Québec, Tammara a grandi dans une famille très unie. Elle a passé une dizaine d’années à Regina, en Saskatchewan, où son père était joueur professionnel dans la Ligue canadienne de football. Bien que l’athlétisme soit inscrit dans ses gènes, Tammara était l’athlète la plus improbable dans sa famille. Attirée par les livres et les bibliothèques, elle ne s’est pas tout de suite passionnée pour le sport comme l’ont fait ses frères et sœurs.
À l’âge de neuf ans, Tammara est entrée dans le club de boxe de Regina, le plus ancien de la région, et a débuté son parcours de boxeuse. Inspirée par son père, qui s’est mis à la boxe pendant la saison morte pour rester en forme, Tammara a pu apprécier la nature stimulante de ce sport en observant ses combats.
« Voir mon père sur le ring, c’était tellement fort. Je voulais lui ressembler. Quand j’ai eu enfin l’occasion d’essayer, je me suis sentie très à l’aise. J’avais 12 ans quand la boxe féminine a fait ses débuts aux Jeux olympiques. C’est à ce moment-là que j’ai su que je voulais devenir championne olympique. »
Ayant grandi dans des petits villages, le sentiment d’appartenance lui manquait souvent. En tant qu’enfant biraciale née d’une mère canadienne haïtienne et d’un père canadien-français, Tammara avait une apparence différente de celle de ses camarades, et était souvent victime de brimades et ressentait un sentiment d’exclusion à l’école. Mais, nourrie par son amour de l’éducation et sa passion pour la boxe, Tammara en est ressortie plus forte et plus résiliente.
« Mon enfance n’a pas toujours été facile. La boxe m’a donné un sentiment d’identité très fort. C’était pour moi un espace sûr où je pouvais canaliser toute mon énergie. Du jour au lendemain, je me suis glissée tout naturellement dans la peau d’une athlète. »
Tout au long de son parcours, Tammara a été soutenue par ses entraîneurs, sa famille et un cercle d’amis proches. Leur foi inébranlable en ses capacités a joué un rôle déterminant dans son accession au rang d’élite dans son sport.
« En boxe, beaucoup abandonnent au moment de passer de la catégorie junior à la catégorie sénior. Le chemin est difficile, mais j’ai eu la chance de voir beaucoup de femmes le faire avant moi, et mon amour pour ce sport n’a fait que croître au fur et à mesure que je participais à des compétitions de haut niveau. »
Sa carrière de boxeuse progressant rapidement, Tammara a été sélectionnée pour représenter le Canada aux Jeux olympiques de Tokyo 2020. Malheureusement, elle n’a pas obtenu le résultat qu’elle escomptait.
« À Tokyo, j’ai été éliminée juste avant la ronde des médailles. Ça a été un des moments les plus difficiles de ma carrière. En sortant du ring, je me suis dit que cela ne m’arriverait plus jamais. Ce moment m’a appris à avoir confiance en moi et en mes capacités. »
À la suite de cet échec, Tammara a redoublé d’efforts pour améliorer sa technique et ses capacités athlétiques, ce qui lui a permis de remporter plusieurs compétitions et championnats. Elle a commencé à s’épanouir dans les situations d’incertitude, et ceux qui doutaient de ses capacités n’ont fait que décupler sa motivation.
Quels conseils la Tammara adulte donnerait-elle à la jeune Tammara?
« Profite de chaque instant parce que tout va très vite. Quand on est concentré sur un objectif, on ne prend pas toujours le temps de savourer les victoires. Alors, profites-en au maximum avant que ce soit fini. »
Motivée par sa quête incessante d’épanouissement personnel et son désir d’élever la boxe féminine, Tammara s’efforce de briser les stéréotypes et de changer les perceptions de ce sport.
« La boxe se rapproche des échecs. La puissance est importante, oui, mais il faut aussi beaucoup d’intelligence, de stratégie et de rapidité d’esprit. Chaque fois que je monte sur le ring, j’essaie de défier les idées fausses sur le sport féminin grâce à mes compétences. »
En dehors du ring, Tammara a toujours été très préoccupée par le changement climatique. En poursuivant ses études en urbanisme, elle espère promouvoir le développement durable et contribuer à un changement positif pour l’environnement.
Désormais membre de l’Équipe Toyota, Tammara continue de s’entraîner sans relâche en vue de son grand retour, aux Jeux olympiques de Paris 2024.
Cindy Ouellet
Basketball en fauteuil roulant et ski paranordique
Cindy est l’une des rares athlètes à l’échelle mondiale à participer aux Jeux paralympiques d’été et d’hiver.
Rivière-du-Loup (Québec) - Le parcours de Cindy est marqué par sa détermination et son désir d’améliorer la mobilité pour autrui. Lorsqu’on lui a diagnostiqué un cancer des os à 12 ans, ses chances de survie étaient d’à peine 5 %. Malgré tout, Cindy a vaincu la maladie. À l’école secondaire, Cindy a encore démontré sa force de caractère. Victime d’intimidation, elle a fait sienne la devise « Carpe Diem » (profiter de l’instant présent). Tout au long de sa carrière, Cindy a été une source de motivation pour les autres en les inspirant et en les éduquant sur l’importance du sport.
Chaque athlète participant aux Jeux paralympiques ou olympiques effectue un parcours unique sur son chemin vers le sommet. Alors que les athlètes d’élite qui représentent notre pays au plus haut niveau ont presque tous en commun leur talent, un excellent encadrement et des années de travail acharné, ils ont parfois dû surmonter des obstacles apparemment impossibles pour se créer des opportunités. Voici l’histoire de Cindy Ouellet.
Cindy Ouellet, vétérane du basketball en fauteuil roulant, a plusieurs fois représenté le Canada sur la scène internationale. Ayant déjà participé à cinq Jeux paralympiques et à quatre Jeux parapanaméricains, elle est l’une des plus grandes étoiles du basketball en fauteuil roulant au pays. Athlète d’Équipe Toyota depuis 2019, Cindy incarne l’excellence et la volonté de vaincre les obstacles.
Née à Rivière-du-Loup, au Québec, Cindy a toujours été motivée par deux passions : l’éducation et le sport. Elle pratique de nombreux sports depuis son plus jeune âge, ce qui témoigne de ses talents athlétiques. À l’âge de 10 ans, en voyant des skieurs alpins québécois participer aux Jeux olympiques, Cindy a commencé à rêver d’y participer.
Mais à 12 ans, une blessure sportive a conduit à une terrible découverte. On lui a diagnostiqué un cancer des os et on lui a annoncé que ses chances de survie étaient inférieures à 5 %.
Contre toute attente, Cindy a vaincu le cancer après 28 séances de chimiothérapie. Mais elle a payé un lourd tribut, ayant perdu l’usage de sa jambe gauche. Après avoir passé deux ans à l’hôpital, Cindy est retournée à l’école secondaire, où elle a dû faire face à d’autres difficultés, notamment l’intimidation et les moqueries.
« J’étais enthousiaste à l’idée de retourner à l’école, mais cela a fini par être une période très difficile pour moi. J’ai subi beaucoup d’intimidation. Les autres enfants prenaient mes béquilles et se moquaient de moi parce que j’étais maigre et que j’avais perdu mes cheveux. J’en suis restée marquée toute ma vie. »
Le fait de perdre des amis qui ont succombé au même cancer, l’intimidation dont elle a été victime et le changement radical de ses capacités physiques ont profondément affecté sa santé mentale. Mais, grâce au soutien indéfectible de ses parents, Cindy a trouvé une lueur d’espoir lorsqu’elle a rencontré deux paralympiens.
« Avant de rencontrer deux athlètes paralympiques extraordinaires, je ne savais pas ce qu’était le sport paralympique. Je n’avais même jamais vu ni connu une personne handicapée. Soudain, j’ai vu tout ce qui était possible grâce à eux, tant sur le plan athlétique que de leur carrière post-sportive. À partir de ce moment-là, le sport est devenu l’échappatoire dont j’avais besoin. »
À 15 ans, Cindy a découvert le basketball en fauteuil roulant et est tombée amoureuse de ce sport. Elle a rapidement progressé. Après avoir représenté le Canada lors de ses premiers Jeux parapanaméricains à Rio à l’âge de 18 ans, elle a obtenu une bourse d’athlétisme de l’Université d’Alabama et est devenue l’une des rares athlètes paralympiques à participer aux Jeux paralympiques d’hiver et d’été.
Aujourd’hui athlète chevronnée, Cindy affiche une longue liste de réalisations qui s’étend bien au-delà du court de basket. Toujours prête à apprendre, Cindy a récemment obtenu son doctorat en ingénierie biomédicale et poursuit actuellement un deuxième doctorat dans le but de mener des recherches sur les prothèses pour les amputés. Hors saison, elle consacre également quelques heures par semaine à l’entreprise de ses parents, Evo Concept, qui conçoit et fabrique des équipements sportifs adaptés.
Cindy est également une défenseure passionnée des initiatives de lutte contre l’intimidation, de la santé mentale, de la diversité et de l’inclusion, ainsi que du parasport.
« La souffrance que j’ai subie de la part d’enfants de mon âge a été une expérience très difficile. Mais quand j’y repense, maintenant que je suis adulte, je réalise parfois que les enfants ne savent tout simplement pas l’impact de leurs paroles ou de leurs gestes. C’est pourquoi je travaille avec Sport’Aide pour lutter contre l’intimidation. Nous avons créé une bande dessinée à partir de mon histoire qui peut être une ressource pour les parents, les enfants et les enseignants. Comprendre les répercussions de l’intimidation, comment intervenir et quand demander de l’aide peut changer la vie des gens. »
Quels conseils la Cindy adulte donnerait-elle à la jeune Cindy?
« Ma devise est carpe diem, ou "profiter du moment présent". Je lui dirais donc : "Si tu as envie de faire quelque chose, n’attends pas. Fais-le et profite de l’instant présent." »
En tant qu’athlète de l’Équipe Toyota, Cindy se concentre désormais sur les Jeux paralympiques de Paris 2024, en vue desquels elle s’entraîne et se prépare, tout en restant une fervente championne du parasport et en aidant les gens à voir au-delà des handicaps.
Damian Warner
Athlétisme (décathlon)
Damian est considéré comme le meilleur décathlonien canadien de tous les temps et c’est l’un des quatre décathloniens seulement à avoir dépassé les 9 000 points.
London (Ontario) - En grandissant, Damian n’avait pas beaucoup d’argent, mais il aimait beaucoup le sport. Il a d’abord excellé au basketball avant qu’on le convainque d’essayer l’athlétisme. Il n’a jamais regretté sa décision, et a entamé une carrière où il dominait ses concurrents à chaque compétition. En plus de ses nombreuses médailles mondiales, le triple champion olympique possède une médaille d’or et une médaille de bronze, et est prêt à défendre son titre à Paris. Il continue à redonner aux communautés locales et à aider les enfants dans le besoin à exceller dans leurs passions.
Chaque athlète participant aux Jeux paralympiques ou olympiques effectue un parcours unique sur son chemin vers le sommet. Alors que les athlètes d’élite qui représentent notre pays au plus haut niveau ont presque tous en commun leur talent, un excellent encadrement et des années de travail acharné, ils ont parfois dû surmonter des obstacles apparemment impossibles pour se créer des opportunités. Voici l’histoire de Damian Warner.
Champion aux Jeux olympiques de Tokyo 2020, Damian Warner s’est imposé comme l’un des athlètes les plus accomplis au monde. Grâce à ses qualités athlétiques exceptionnelles et à sa polyvalence, ainsi qu’à sa détermination inébranlable, Damian s’est hissé au sommet de son sport, établissant des records et conquérant le cœur des partisans au Canada et ailleurs.
Né à London, en Ontario, Damian s’est passionné très tôt pour le basketball. Comme son idole Vince Carter, des Raptors de Toronto, il espérait jouer dans la NBA… ou alors devenir coureur olympique. Ses capacités athlétiques se sont manifestées très tôt et il a excellé dans plusieurs sports, notamment le basketball, de même que l’athlétisme. Malgré ses talents athlétiques, Damian n’a connu le succès que tardivement à l’école secondaire, ce qui lui a laissé peu d’options.
« Je me souviens m’être assis sur la piste après ma dernière compétition à l’école secondaire et avoir pleuré parce que je pensais que le sport était fini pour moi. Aucun membre de ma famille n’était allé à l’université ou n’avait pratiqué de sport professionnel auparavant, et je n’avais donc aucune idée de ce qui m’attendait. Mais j’ai eu la chance d’avoir des entraîneurs à l’école qui ont vu mon potentiel et qui m’ont poussé dans la bonne direction. »
Damian a ensuite été initié au décathlon par l’entraîneur de son école, qui l’a également aidé à mettre au point un plan d’études qui lui permettrait d’entrer à l’université et de commencer à s’entraîner immédiatement.
« Je n’avais pas beaucoup d’options, mais j’ai fait confiance à mes entraîneurs et le décathlon est devenu la meilleure chose qui me soit arrivée. C’est aussi par l’entremise du décathlon que j’ai rencontré ma compagne, Jennifer, avec qui j’ai eu un fils, Theo – les deux personnes les plus importantes de ma vie. »
En ce qui concerne les personnes qui ont eu une influence dans sa vie, Damian attribue son succès à toute une équipe, et plus particulièrement à sa mère. Il se souvient également d’un moment, à l’école, où un généreux donateur anonyme a déposé une boîte d’équipement d’athlétisme à son intention après avoir vu son incroyable potentiel en compétition, ayant remarqué qu’il n’avait pas la bonne tenue ni les bonnes chaussures. C’est une suite de moments comme ceux-là qui ont contribué à tracer la voie qui l’a mené au succès final.
Ayant grandi dans un foyer monoparental à faible revenu, Damian a connu le fardeau que les parents peuvent ressentir lorsqu’ils essaient de subvenir aux besoins de leur famille, et comme c’était facile pour un enfant de passer entre les mailles du filet s’il ne dispose pas des ressources adéquates.
« Sans les professeurs et les entraîneurs qui ont vu quelque chose en moi, mon parcours aurait pu être très différent. Il est important pour moi de soutenir les initiatives qui favorisent et soutiennent l’accès aux sports et aux loisirs pour les enfants issus de ménages à faibles revenus. Je sais d’expérience que cela peut contribuer à changer la vie de quelqu’un. »
Quels conseils le Damian adulte donnerait-il au jeune Damian – ou à son propre fils quand il grandira?
« Tu peux faire tout ce que tu veux. C’est le conseil que m’a donné ma mère lorsque j’étais enfant. Elle m’a inculqué la capacité à toujours avoir confiance en moi, même quand le doute s’insinue, et de rester orienté et concentré vers un but. Aujourd’hui, je sais que je peux réaliser ce qui pouvait sembler impossible. »
Aujourd’hui athlète de l’Équipe Toyota, Damian attend avec impatience les Jeux olympiques de Paris 2024 et suit un entraînement rigoureux pour représenter à nouveau le Canada au plus haut niveau.
Keely Shaw
Paracyclisme
Elle a gagné sa première médaille de bronze paralympique et la première médaille du Canada aux Jeux paralympiques de Tokyo. Aujourd’hui, elle souhaite ajouter l’or à sa collection grandissante.
Midale (Saskatchewan) - Les sports de compétition ont aidé Keely à retrouver sa force et sa liberté après une blessure qui a changé sa vie. D’abord joueuse de hockey d’élite, elle a été victime d’un accident d’équitation qui a réduit sa mobilité. Le paracyclisme ne lui a pas seulement redonné la joie du mouvement, il a aussi libéré la compétitrice qui sommeillait en elle, la poussant à devenir l’une des meilleures sur la route et sur la piste. Keely réalise son désir de changer la perception de ce qu’est un handicap physique.
Chaque athlète participant aux Jeux paralympiques ou olympiques effectue un parcours unique sur son chemin vers le sommet. Alors que les athlètes d’élite qui représentent notre pays au plus haut niveau ont presque tous en commun leur talent, un excellent encadrement et des années de travail acharné, ils ont parfois dû surmonter des obstacles apparemment impossibles pour se créer des opportunités. Voici l’histoire de Keely Shaw.
Le parcours de la paracycliste canadienne Keely Shaw, qui a remporté la première médaille du Canada aux Jeux paralympiques de Tokyo 2020, est une histoire de détermination, de lutte contre l’adversité et de réalisation d’exploits.
Ayant grandi à Midale, en Saskatchewan, un petit village d’à peine 500 habitants, Keely a grandi avec le sport et la nature. Entourée de vastes terres agricoles et regardant ses frères aînés jouer au hockey, Keely avait deux ambitions : devenir vétérinaire et joueuse olympique de hockey sur glace.
« Je me souviens avoir dit à ma mère, quand j’avais 10 ans, que je voulais participer aux Jeux olympiques et jouer au hockey. Le sport d’élite était mon objectif et est devenu ma priorité. Ma première passion était le hockey. »
Ses parents l’ont soutenue dans sa passion, ce qui les a poussés à faire des allers-retours dans une plus grande ville pour lui permettre de jouer en compétition.
Mais à 15 ans, sa vie a basculé.
Keely a été victime d’un accident de cheval qui a provoqué une lésion cérébrale qui l’a plongée dans le coma et à la suite duquel elle a dû être placée sous assistance respiratoire. Lorsqu’elle est sortie du coma, elle avait perdu toutes les fonctions du côté gauche de son corps. Après des mois de traitement, elle a réussi à récupérer 70 % de ses fonctions. Mais elle s’est rendu compte que son rêve de jouer au hockey n’était plus possible.
« À 15 ans, j’ai souffert de problèmes psychologiques et on m’a diagnostiqué un trouble de l’alimentation un peu plus d’un an après que j’ai fini ma rééducation. Cela m’a donné le sentiment de contrôle sur ma vie. »
Confrontée à une crise d’identité et à des problèmes de santé mentale, Keely a surmonté ces difficultés grâce au soutien de ses parents et d’une communauté de 500 personnes qui s’est ralliée à elle. Elle a obtenu son diplôme de fin d’études secondaires au premier rang de sa promotion et a poursuivi ses études en kinésiologie à l’Université de Saskatchewan.
Au cours de ses études universitaires, Keely a été initiée au parasport et a découvert le paracyclisme. Elle a commencé à s’entraîner seule sur son vélo de route et a participé à sa première course sur route, ce qui a déclenché sa passion pour ce sport.
« Après ma première course, je me suis littéralement prise de passion pour ce sport. Je me sentais puissante et coordonnée. J’aimais la camaraderie et le sentiment d’appartenance. J’ai été très bien accueillie. Le cyclisme a comblé un vide dans mon cœur qui existait depuis que j’avais compris que je ne pourrais plus jouer au hockey au même niveau. »
La carrière cycliste de Keely a décollé à partir de ce moment. Après avoir envoyé des courriels à des contacts au sein du Comité paralympique canadien, elle a été invitée à s’entraîner pour les championnats nationaux. Elle s’est qualifiée pour les Championnats du monde de paracyclisme à Rio en 2018 et a représenté le Canada aux Jeux paralympiques de Tokyo 2020, où elle a remporté une médaille de bronze.
« Ces dernières années ont été un tourbillon surréaliste, et je me sens chanceuse. J’ai toujours voulu participer aux Jeux olympiques d’hiver, mais le sort en a décidé autrement et j’ai participé aux Jeux paralympiques d’été à la place. »
Keely est une personne accomplie, tant sur la piste qu’en dehors. Les travaux qu’elle entreprend dans ses études de doctorat en kinésiologie visent à aider les personnes vivant avec des handicaps similaires à apprendre à gérer leur état de manière optimale. Elle utilise sa plateforme pour inspirer les autres (en particulier les enfants) et accroître la sensibilisation, la visibilité et l’accès au sport adapté, tant au niveau du sport d’élite que du sport récréatif.
« Les personnes handicapées méritent d’avoir accès aux activités récréatives comme tout le monde. Si le nombre d’athlètes d’élite en parasport augmentait de seulement 5 %, mais que le nombre de personnes qui pratiquent simplement une activité physique augmentait de 20 %, je considérerais cela comme un succès. »
Quel conseil la Keely adulte donnerait-elle à la jeune Keely?
« Garde la tête haute, parce que ça va aller en s’améliorant. Si tu es prête à regarder par la fenêtre quand la porte est fermée, tu trouveras parfois de belles surprises de l’autre côté. Continue à avancer, même si c’est dur. »
Aujourd’hui membre de l’Équipe Toyota, Keely a le regard tourné vers les Jeux paralympiques de Paris 2024. Elle s’entraîne et participe à des compétitions tout en préparant sa thèse. Voilà de quoi combler les journées d’une athlète dont l’histoire apparemment impossible… est devenue possible.
Marissa Papaconstantinou
Para-athlétisme
Actuellement classée troisième dans les épreuves féminines T64 du 100 m et du 200 m, Marissa veut rattraper le temps perdu après avoir surmonté d’importantes blessures aux ischio-jambiers afin de faire encore mieux que sa dernière médaille.
Toronto (Ontario) - Bien qu’elle soit née sans pied droit, Marissa est inarrêtable sur la piste depuis qu’elle a chaussé sa première lame de course à l’âge de 12 ans. À Tokyo, elle a remporté une médaille de bronze dans l’épreuve T64 du 100 m. À présent, elle est prête à monter sur la plus haute marche du podium dans le 100 m et à réaliser un doublé pour remporter aussi le 200 m. Tout cela s’inscrit dans son désir d’inspirer les parents à soutenir leurs enfants pour qu’ils deviennent la prochaine génération de para-athlètes.
Chaque athlète participant aux Jeux paralympiques ou olympiques effectue un parcours unique sur son chemin vers le sommet. Alors que les athlètes d’élite qui représentent notre pays au plus haut niveau ont presque tous en commun leur talent, un excellent encadrement et des années de travail acharné, ils ont parfois dû surmonter des obstacles apparemment impossibles pour se créer des opportunités. Voici l’histoire de Marissa Papaconstantinou.
Le parcours de Marissa Papaconstantinou, médaillée de bronze aux Jeux paralympiques de Tokyo 2020, a défié les limites du potentiel humain, et met en évidence le pouvoir de la communauté, de l’état d’esprit et de la détermination. Cette Torontoise de 23 ans est née sans pied droit, mais cela ne l’a pas empêchée de réussir sur le plan personnel et professionnel.
Ayant grandi dans la région de Scarborough, à Toronto, Marissa a eu la chance d’avoir accès à des installations telles que Variety Village, qui propose des sports adaptés aux enfants vivant avec une incapacité. À l’âge de 11 ans, elle a eu droit à sa première lame de course.
« Mes parents ne m’ont jamais traitée comme une personne handicapée. Ils m’ont toujours dit que je pouvais tout faire. J’ai eu la chance de bénéficier de ce soutien positif à l’école et au sein de la communauté. J’ai même affronté des enfants valides et joué au soccer en compétition. »
Bien que l’enfance de Marissa ait été en grande partie positive, elle se souvient très bien d’une certaine réunion d’athlétisme à l’école. Une autre athlète a laissé entendre qu’elle trichait ou qu’elle était avantagée par « ce truc » (la lame de course) sur sa jambe. Malgré ce commentaire blessant, Marissa s’est appuyée sur le soutien et les encouragements qu’elle a reçus, qui l’ont emporté sur une remarque basée sur l’ignorance.
Marissa a décidé de consacrer tous ses efforts à l’athlétisme. À l’âge de 15 ans, elle a fait partie de sa première équipe de Championnat du monde et, à 16 ans, elle a fait ses débuts aux Jeux paralympiques de Rio 2016.
Mais le fait de concourir à un niveau d’élite à un si jeune âge présentait son lot de défis.
« Après quelques défaites décevantes, le discours négatif a vraiment pris le dessus sur moi et sur ma santé mentale. Cela a eu un effet sur ma confiance en moi et sur la façon dont je me sentais sur la piste. Je suis une personne de petite taille, mais j’ai aussi commencé à me sentir petite au sens figuré. »
Durant la pandémie, Marissa a pris la décision délibérée de changer son état d’esprit. En travaillant avec ses préparateurs mentaux, elle a appris à vivre chaque jour dans le présent et a trouvé de nouvelles façons de retrouver sa confiance.
« Je me suis promis qu’à chaque fois que l’adversité se présenterait, j’affronterais la vague et je me concentrerais sur mes petites victoires. Cela a permis d’atténuer la pression issue d’une “mauvaise” course. »
Marissa attribue ses nouvelles perspectives et sa résilience à Tokyo 2020, où elle a réalisé sa meilleure course.. jusqu'à présent.
Aujourd’hui diplômée en radiodiffusion sportive de l’Université métropolitaine de Toronto, elle aspire à mettre sa passion au service de la narration afin d’amplifier les histoires remarquables des athlètes paralympiques.
Fervente défenseure du sport paralympique, Marissa participe également à des initiatives qui redonnent aux enfants ayant une invalidité, dans le but d’inspirer la prochaine génération de paralympiens. Elle est notamment ambassadrice de Holland Bloorview Kids Rehabilitation Hospital, où elle a découvert pour la première fois des possibilités illimitées.
Quels conseils la Marissa adulte donnerait-elle à la jeune Marissa?
« Amuse-toi et profite du moment présent. Le temps passe vite et il est important de profiter des petits moments et de célébrer les petites victoires. Ne tiens pas ce temps pour acquis. »
Maintenant membre de l’Équipe Toyota, Marissa suit un entraînement rigoureux, et se consacre à la compétition et à l’utilisation de sa plateforme pour continuer à élever le sport paralympique. Elle vise les Jeux olympiques de Paris en 2024 et sa détermination reste inébranlable.
Philip Kim
Breakdance
Le premier et le seul breakdancer canadien à avoir remporté les Undisputed World Series, et le champion du monde 2022 de la WDSF, Philip se donne pour mission d’entrer dans l’histoire et de devenir le premier médaillé d’or olympique en breakdance aux Jeux de Paris 2024.
Vancouver (Colombie-Britannique) - La première fois qu’il a vu des breakdancers, à l’âge de 12 ans, Phil a été transporté. Le breakdance est rapidement devenu le point central de sa vie, alors qu’il était fasciné par la valeur physique et artistique de cette discipline. La poursuite de sa passion l’a conduit à participer à certaines des plus importantes compétitions au monde, où certaines des personnes qu’il admirait le plus sont devenues non seulement des concurrents, mais aussi parmi ses amis les plus proches. Véritable ambassadeur de la culture du breakdance, Phil est désormais prêt à porter ce sport vers de nouveaux sommets historiques sur la scène mondiale à l’occasion des Jeux de Paris 2024.
Chaque athlète participant aux Jeux paralympiques ou olympiques effectue un parcours unique sur son chemin vers le sommet. Alors que les athlètes d’élite qui représentent notre pays au plus haut niveau ont presque tous en commun leur talent, un excellent encadrement et des années de travail acharné, ils ont parfois dû surmonter des obstacles apparemment impossibles pour se créer des opportunités. Voici l’histoire de Philip Kim.
Philip Kim, alias « Phil Wizard » (le magicien), est l’un des danseurs les plus originaux de la scène du breakdance.
Ayant développé très tôt des aptitudes athlétiques remarquables et s’étant passionné pour le breakdance, Phil a su persévérer pour surmonter les doutes et gérer les attentes de sa famille, tout en sortant des sentiers battus.
Alors que le breakdance fera ses débuts officiels aux Jeux olympiques de Paris 2024, Phil, qui jouissait d’une modeste notoriété dans sa discipline et son petit cercle d’adeptes, s’est retrouvé soudainement propulsé parmi les meilleurs espoirs de médaille du Canada. Considéré comme un pionnier, Phil prouve que l’on peut miser sur ses qualités pour réussir.
Né à Vancouver, où il a passé sa jeunesse, Phil avait 12 ans lorsqu’il a découvert pour la première fois un groupe de danseurs de breakdance se produisant dans une galerie d’art locale. Il a été immédiatement captivé et époustouflé par leur talent.
L’équipe l’a impressionné et, quand le temps fut venu de suivre un cours de danse obligatoire à l’école, Phil a exprimé son intérêt pour l’apprentissage du breakdance. Heureuse coïncidence, le professeur de ce cours faisait partie de l’équipe qui s’était produite à la galerie d’art.
« La première fois que j’ai vu un spectacle de breakdance, je me suis dit que j’étais capable de danser comme eux et que je serais doué. Le professeur m’a recommandé son studio et, aujourd’hui encore, je continue à m’entraîner et à travailler avec eux. »
Phil a toujours été un enfant créatif qui aimait l’expression artistique, se perdant dans le monde imaginaire et les personnages de dessins animés.
« Pour moi, le breakdance ressemblait à une histoire racontée par des mouvements de danse. Quand on est sur scène, on prend un nom d’artiste et on s’affronte... puis on redevient une personne ordinaire. »
Dans la seconde partie de ses études secondaires, Phil a commencé à se consacrer sérieusement au breakdance et a décidé que c’était ce qu’il voulait faire dans la vie. Se sentant détaché de l’école, il a approfondi ses liens avec la communauté de breakdance.
Mais au cours de sa dernière année d’école, Phil s’est trouvé à un carrefour. Issu d’une famille d’immigrés coréens, il a fait l’objet d’une énorme pression pour poursuivre ses études afin de trouver une carrière sûre et stable. Alors, pour faire plaisir à ses parents, Phil s’est inscrit à l’université.
Il n’a tenu qu’un semestre.
« Mes parents étaient très inquiets que je choisisse de faire carrière dans le breakdance. C’était un choix inhabituel. Ils auraient préféré que je m’engage dans une voie plus stable. Mais après mon premier semestre à l’université, j’ai su que je devais rester fidèle à moi-même, et prendre le risque de me lancer à plein temps dans le breakdance. »
Prenant un risque calculé, Phil a demandé à ses parents de lui donner trois ans pour poursuivre son rêve. Bien que confiant en ses capacités après avoir remporté plusieurs compétitions locales, Phil avait besoin de se prouver à lui-même qu’il avait ce qu’il faut. Il a financé sa participation à l’une des plus prestigieuses compétitions de breakdance au monde à Los Angeles... et l’a remportée.
« Même si j’étais au sommet de mon art, je souffrais encore un peu du syndrome de l’imposteur et je n’étais pas sûr de pouvoir bien vivre de ma passion. C’était dur et, au fond de moi, j’avais les mêmes préoccupations que mes parents. »
Les parents de Phil l’ont soutenu et lui ont permis de poursuivre sa passion. Malgré leur appréhension, ils ont cru en sa capacité à réussir dans ce qu’il aimait. Au cours de ces années, Phil s’est forgé la force mentale nécessaire pour mieux surmonter les doutes et les insécurités qu’il ressentait à l’égard de la voie qu’il avait choisie.
Ensuite, l’annonce que le breakdance deviendrait un sport olympique a ouvert tout un monde de possibilités.
« Je n’avais jamais envisagé de participer aux Jeux olympiques, mais aujourd’hui, les possibilités semblent infinies. Ce sera fascinant de voir comment cette vitrine mondiale apportera au breakdance la notoriété et la reconnaissance que cette discipline mérite. J’espère que je pourrai faire pour le breakdance ce que Tony Hawke a fait pour la planche à roulettes. »
Quels conseils le Phil adulte donnerait-il au jeune Phil?
« Ne doutez pas de vous. Vous allez poursuivre votre passion de toute façon parce que vous savez que c’est ce que vous aimez faire. Pourquoi s’engager dans une guerre mentale avec soi-même? Si cela ne fonctionne pas, vous pouvez toujours explorer d’autres voies. Investissez-vous à fond. »
Grâce aux Jeux olympiques, Phil s’est donné pour mission d’inspirer une nouvelle génération de passionnés de breakdance qui ne feront pas face aux mêmes appréhensions de la part de leurs parents.
Aujourd’hui athlète de l’Équipe Toyota, Phil a les yeux fixés sur les Jeux de Paris 2024, et il s’entraîne, reste créatif et vante la communauté du breakdance chaque fois qu’il en a l’occasion. Tout en écrivant une page d’histoire.
Tammara Thibeault
Boxe
Boxeuse poids moyen comptant plusieurs titres de championne du monde à son actif, Tammara espère ajouter une médaille olympique à son palmarès.
Montréal (Québec) - À l’instigation de son père, Tammara a commencé à pratiquer la boxe à l’âge de 9 ans. À 12 ans, elle a commencé à participer à des compétitions. Elle est rapidement devenue une vedette au Canada, mais son expérience sur la scène internationale a été une leçon d’humilité. Elle s’est retrouvée face à des boxeuses aussi fortes qu’elle. Ce nouveau défi n’était pas seulement physique, il exigeait d’elle une condition mentale optimale pour être compétitive au plus haut niveau. Elle a prouvé qu’elle en était capable.
Chaque athlète participant aux Jeux paralympiques ou olympiques effectue un parcours unique sur son chemin vers le sommet. Alors que les athlètes d’élite qui représentent notre pays au plus haut niveau ont presque tous en commun leur talent, un excellent encadrement et des années de travail acharné, ils ont parfois dû surmonter des obstacles apparemment impossibles pour se créer des opportunités. Voici l’histoire de Tammara Thibeault.
Quand elle était enfant, Tammara Thibeault, championne du monde de boxe et olympienne, a eu du mal à trouver sa place. Ayant trouvé dans le sport un sentiment d’appartenance, Tammara était déterminée à changer le visage de la boxe féminine, en luttant contre les stéréotypes et les idées fausses sur son chemin vers le sommet.
Née à Saint-Georges, au Québec, Tammara a grandi dans une famille très unie. Elle a passé une dizaine d’années à Regina, en Saskatchewan, où son père était joueur professionnel dans la Ligue canadienne de football. Bien que l’athlétisme soit inscrit dans ses gènes, Tammara était l’athlète la plus improbable dans sa famille. Attirée par les livres et les bibliothèques, elle ne s’est pas tout de suite passionnée pour le sport comme l’ont fait ses frères et sœurs.
À l’âge de neuf ans, Tammara est entrée dans le club de boxe de Regina, le plus ancien de la région, et a débuté son parcours de boxeuse. Inspirée par son père, qui s’est mis à la boxe pendant la saison morte pour rester en forme, Tammara a pu apprécier la nature stimulante de ce sport en observant ses combats.
« Voir mon père sur le ring, c’était tellement fort. Je voulais lui ressembler. Quand j’ai eu enfin l’occasion d’essayer, je me suis sentie très à l’aise. J’avais 12 ans quand la boxe féminine a fait ses débuts aux Jeux olympiques. C’est à ce moment-là que j’ai su que je voulais devenir championne olympique. »
Ayant grandi dans des petits villages, le sentiment d’appartenance lui manquait souvent. En tant qu’enfant biraciale née d’une mère canadienne haïtienne et d’un père canadien-français, Tammara avait une apparence différente de celle de ses camarades, et était souvent victime de brimades et ressentait un sentiment d’exclusion à l’école. Mais, nourrie par son amour de l’éducation et sa passion pour la boxe, Tammara en est ressortie plus forte et plus résiliente.
« Mon enfance n’a pas toujours été facile. La boxe m’a donné un sentiment d’identité très fort. C’était pour moi un espace sûr où je pouvais canaliser toute mon énergie. Du jour au lendemain, je me suis glissée tout naturellement dans la peau d’une athlète. »
Tout au long de son parcours, Tammara a été soutenue par ses entraîneurs, sa famille et un cercle d’amis proches. Leur foi inébranlable en ses capacités a joué un rôle déterminant dans son accession au rang d’élite dans son sport.
« En boxe, beaucoup abandonnent au moment de passer de la catégorie junior à la catégorie sénior. Le chemin est difficile, mais j’ai eu la chance de voir beaucoup de femmes le faire avant moi, et mon amour pour ce sport n’a fait que croître au fur et à mesure que je participais à des compétitions de haut niveau. »
Sa carrière de boxeuse progressant rapidement, Tammara a été sélectionnée pour représenter le Canada aux Jeux olympiques de Tokyo 2020. Malheureusement, elle n’a pas obtenu le résultat qu’elle escomptait.
« À Tokyo, j’ai été éliminée juste avant la ronde des médailles. Ça a été un des moments les plus difficiles de ma carrière. En sortant du ring, je me suis dit que cela ne m’arriverait plus jamais. Ce moment m’a appris à avoir confiance en moi et en mes capacités. »
À la suite de cet échec, Tammara a redoublé d’efforts pour améliorer sa technique et ses capacités athlétiques, ce qui lui a permis de remporter plusieurs compétitions et championnats. Elle a commencé à s’épanouir dans les situations d’incertitude, et ceux qui doutaient de ses capacités n’ont fait que décupler sa motivation.
Quels conseils la Tammara adulte donnerait-elle à la jeune Tammara?
« Profite de chaque instant parce que tout va très vite. Quand on est concentré sur un objectif, on ne prend pas toujours le temps de savourer les victoires. Alors, profites-en au maximum avant que ce soit fini. »
Motivée par sa quête incessante d’épanouissement personnel et son désir d’élever la boxe féminine, Tammara s’efforce de briser les stéréotypes et de changer les perceptions de ce sport.
« La boxe se rapproche des échecs. La puissance est importante, oui, mais il faut aussi beaucoup d’intelligence, de stratégie et de rapidité d’esprit. Chaque fois que je monte sur le ring, j’essaie de défier les idées fausses sur le sport féminin grâce à mes compétences. »
En dehors du ring, Tammara a toujours été très préoccupée par le changement climatique. En poursuivant ses études en urbanisme, elle espère promouvoir le développement durable et contribuer à un changement positif pour l’environnement.
Désormais membre de l’Équipe Toyota, Tammara continue de s’entraîner sans relâche en vue de son grand retour, aux Jeux olympiques de Paris 2024.
Cindy Ouellet
Basketball en fauteuil roulant et ski paranordique
Cindy est l’une des rares athlètes à l’échelle mondiale à participer aux Jeux paralympiques d’été et d’hiver.
Rivière-du-Loup (Québec) - Le parcours de Cindy est marqué par sa détermination et son désir d’améliorer la mobilité pour autrui. Lorsqu’on lui a diagnostiqué un cancer des os à 12 ans, ses chances de survie étaient d’à peine 5 %. Malgré tout, Cindy a vaincu la maladie. À l’école secondaire, Cindy a encore démontré sa force de caractère. Victime d’intimidation, elle a fait sienne la devise « Carpe Diem » (profiter de l’instant présent). Tout au long de sa carrière, Cindy a été une source de motivation pour les autres en les inspirant et en les éduquant sur l’importance du sport.
Chaque athlète participant aux Jeux paralympiques ou olympiques effectue un parcours unique sur son chemin vers le sommet. Alors que les athlètes d’élite qui représentent notre pays au plus haut niveau ont presque tous en commun leur talent, un excellent encadrement et des années de travail acharné, ils ont parfois dû surmonter des obstacles apparemment impossibles pour se créer des opportunités. Voici l’histoire de Cindy Ouellet.
Cindy Ouellet, vétérane du basketball en fauteuil roulant, a plusieurs fois représenté le Canada sur la scène internationale. Ayant déjà participé à cinq Jeux paralympiques et à quatre Jeux parapanaméricains, elle est l’une des plus grandes étoiles du basketball en fauteuil roulant au pays. Athlète d’Équipe Toyota depuis 2019, Cindy incarne l’excellence et la volonté de vaincre les obstacles.
Née à Rivière-du-Loup, au Québec, Cindy a toujours été motivée par deux passions : l’éducation et le sport. Elle pratique de nombreux sports depuis son plus jeune âge, ce qui témoigne de ses talents athlétiques. À l’âge de 10 ans, en voyant des skieurs alpins québécois participer aux Jeux olympiques, Cindy a commencé à rêver d’y participer.
Mais à 12 ans, une blessure sportive a conduit à une terrible découverte. On lui a diagnostiqué un cancer des os et on lui a annoncé que ses chances de survie étaient inférieures à 5 %.
Contre toute attente, Cindy a vaincu le cancer après 28 séances de chimiothérapie. Mais elle a payé un lourd tribut, ayant perdu l’usage de sa jambe gauche. Après avoir passé deux ans à l’hôpital, Cindy est retournée à l’école secondaire, où elle a dû faire face à d’autres difficultés, notamment l’intimidation et les moqueries.
« J’étais enthousiaste à l’idée de retourner à l’école, mais cela a fini par être une période très difficile pour moi. J’ai subi beaucoup d’intimidation. Les autres enfants prenaient mes béquilles et se moquaient de moi parce que j’étais maigre et que j’avais perdu mes cheveux. J’en suis restée marquée toute ma vie. »
Le fait de perdre des amis qui ont succombé au même cancer, l’intimidation dont elle a été victime et le changement radical de ses capacités physiques ont profondément affecté sa santé mentale. Mais, grâce au soutien indéfectible de ses parents, Cindy a trouvé une lueur d’espoir lorsqu’elle a rencontré deux paralympiens.
« Avant de rencontrer deux athlètes paralympiques extraordinaires, je ne savais pas ce qu’était le sport paralympique. Je n’avais même jamais vu ni connu une personne handicapée. Soudain, j’ai vu tout ce qui était possible grâce à eux, tant sur le plan athlétique que de leur carrière post-sportive. À partir de ce moment-là, le sport est devenu l’échappatoire dont j’avais besoin. »
À 15 ans, Cindy a découvert le basketball en fauteuil roulant et est tombée amoureuse de ce sport. Elle a rapidement progressé. Après avoir représenté le Canada lors de ses premiers Jeux parapanaméricains à Rio à l’âge de 18 ans, elle a obtenu une bourse d’athlétisme de l’Université d’Alabama et est devenue l’une des rares athlètes paralympiques à participer aux Jeux paralympiques d’hiver et d’été.
Aujourd’hui athlète chevronnée, Cindy affiche une longue liste de réalisations qui s’étend bien au-delà du court de basket. Toujours prête à apprendre, Cindy a récemment obtenu son doctorat en ingénierie biomédicale et poursuit actuellement un deuxième doctorat dans le but de mener des recherches sur les prothèses pour les amputés. Hors saison, elle consacre également quelques heures par semaine à l’entreprise de ses parents, Evo Concept, qui conçoit et fabrique des équipements sportifs adaptés.
Cindy est également une défenseure passionnée des initiatives de lutte contre l’intimidation, de la santé mentale, de la diversité et de l’inclusion, ainsi que du parasport.
« La souffrance que j’ai subie de la part d’enfants de mon âge a été une expérience très difficile. Mais quand j’y repense, maintenant que je suis adulte, je réalise parfois que les enfants ne savent tout simplement pas l’impact de leurs paroles ou de leurs gestes. C’est pourquoi je travaille avec Sport’Aide pour lutter contre l’intimidation. Nous avons créé une bande dessinée à partir de mon histoire qui peut être une ressource pour les parents, les enfants et les enseignants. Comprendre les répercussions de l’intimidation, comment intervenir et quand demander de l’aide peut changer la vie des gens. »
Quels conseils la Cindy adulte donnerait-elle à la jeune Cindy?
« Ma devise est carpe diem, ou "profiter du moment présent". Je lui dirais donc : "Si tu as envie de faire quelque chose, n’attends pas. Fais-le et profite de l’instant présent." »
En tant qu’athlète de l’Équipe Toyota, Cindy se concentre désormais sur les Jeux paralympiques de Paris 2024, en vue desquels elle s’entraîne et se prépare, tout en restant une fervente championne du parasport et en aidant les gens à voir au-delà des handicaps.
Damian Warner
Athlétisme (décathlon)
Damian est considéré comme le meilleur décathlonien canadien de tous les temps et c’est l’un des quatre décathloniens seulement à avoir dépassé les 9 000 points.
London (Ontario) - En grandissant, Damian n’avait pas beaucoup d’argent, mais il aimait beaucoup le sport. Il a d’abord excellé au basketball avant qu’on le convainque d’essayer l’athlétisme. Il n’a jamais regretté sa décision, et a entamé une carrière où il dominait ses concurrents à chaque compétition. En plus de ses nombreuses médailles mondiales, le triple champion olympique possède une médaille d’or et une médaille de bronze, et est prêt à défendre son titre à Paris. Il continue à redonner aux communautés locales et à aider les enfants dans le besoin à exceller dans leurs passions.
Chaque athlète participant aux Jeux paralympiques ou olympiques effectue un parcours unique sur son chemin vers le sommet. Alors que les athlètes d’élite qui représentent notre pays au plus haut niveau ont presque tous en commun leur talent, un excellent encadrement et des années de travail acharné, ils ont parfois dû surmonter des obstacles apparemment impossibles pour se créer des opportunités. Voici l’histoire de Damian Warner.
Champion aux Jeux olympiques de Tokyo 2020, Damian Warner s’est imposé comme l’un des athlètes les plus accomplis au monde. Grâce à ses qualités athlétiques exceptionnelles et à sa polyvalence, ainsi qu’à sa détermination inébranlable, Damian s’est hissé au sommet de son sport, établissant des records et conquérant le cœur des partisans au Canada et ailleurs.
Né à London, en Ontario, Damian s’est passionné très tôt pour le basketball. Comme son idole Vince Carter, des Raptors de Toronto, il espérait jouer dans la NBA… ou alors devenir coureur olympique. Ses capacités athlétiques se sont manifestées très tôt et il a excellé dans plusieurs sports, notamment le basketball, de même que l’athlétisme. Malgré ses talents athlétiques, Damian n’a connu le succès que tardivement à l’école secondaire, ce qui lui a laissé peu d’options.
« Je me souviens m’être assis sur la piste après ma dernière compétition à l’école secondaire et avoir pleuré parce que je pensais que le sport était fini pour moi. Aucun membre de ma famille n’était allé à l’université ou n’avait pratiqué de sport professionnel auparavant, et je n’avais donc aucune idée de ce qui m’attendait. Mais j’ai eu la chance d’avoir des entraîneurs à l’école qui ont vu mon potentiel et qui m’ont poussé dans la bonne direction. »
Damian a ensuite été initié au décathlon par l’entraîneur de son école, qui l’a également aidé à mettre au point un plan d’études qui lui permettrait d’entrer à l’université et de commencer à s’entraîner immédiatement.
« Je n’avais pas beaucoup d’options, mais j’ai fait confiance à mes entraîneurs et le décathlon est devenu la meilleure chose qui me soit arrivée. C’est aussi par l’entremise du décathlon que j’ai rencontré ma compagne, Jennifer, avec qui j’ai eu un fils, Theo – les deux personnes les plus importantes de ma vie. »
En ce qui concerne les personnes qui ont eu une influence dans sa vie, Damian attribue son succès à toute une équipe, et plus particulièrement à sa mère. Il se souvient également d’un moment, à l’école, où un généreux donateur anonyme a déposé une boîte d’équipement d’athlétisme à son intention après avoir vu son incroyable potentiel en compétition, ayant remarqué qu’il n’avait pas la bonne tenue ni les bonnes chaussures. C’est une suite de moments comme ceux-là qui ont contribué à tracer la voie qui l’a mené au succès final.
Ayant grandi dans un foyer monoparental à faible revenu, Damian a connu le fardeau que les parents peuvent ressentir lorsqu’ils essaient de subvenir aux besoins de leur famille, et comme c’était facile pour un enfant de passer entre les mailles du filet s’il ne dispose pas des ressources adéquates.
« Sans les professeurs et les entraîneurs qui ont vu quelque chose en moi, mon parcours aurait pu être très différent. Il est important pour moi de soutenir les initiatives qui favorisent et soutiennent l’accès aux sports et aux loisirs pour les enfants issus de ménages à faibles revenus. Je sais d’expérience que cela peut contribuer à changer la vie de quelqu’un. »
Quels conseils le Damian adulte donnerait-il au jeune Damian – ou à son propre fils quand il grandira?
« Tu peux faire tout ce que tu veux. C’est le conseil que m’a donné ma mère lorsque j’étais enfant. Elle m’a inculqué la capacité à toujours avoir confiance en moi, même quand le doute s’insinue, et de rester orienté et concentré vers un but. Aujourd’hui, je sais que je peux réaliser ce qui pouvait sembler impossible. »
Aujourd’hui athlète de l’Équipe Toyota, Damian attend avec impatience les Jeux olympiques de Paris 2024 et suit un entraînement rigoureux pour représenter à nouveau le Canada au plus haut niveau.
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