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Le Vancouver artistique, gastronomique et sportif de Keighty Gallagher

01 nov. 2017

Vancouver a bien changé au cours des cinq dernières années. Elle s’est défaite de sa réputation de « ville plate » grâce aux jeunes créatifs qui y vivent et qui se la sont appropriée pour y infuser un savant mélange de divertissement, de culture culinaire et de plein air. Keighty Gallagher – fondatrice et dirigeante de Tight Club Athletics – est aux premières lignes de la transformation qui s’opère dans la ville, faisant tomber les barrières entre les communautés créatives et sportives depuis le lancement de sa marque.

Les premiers cours de Tight Club Athletics ont eu lieu au Andy Livingstone Park (89, boul. Expo). Ils avaient pour objectif de rendre les cours d’entraînement accessibles aux personnalités de type artistique que Gallagher avait rencontrées alors qu’elle travaillait dans l’industrie de la restauration. « Le plus cool, la première journée, c’était que ces filles-là osent suer l’une en face de l’autre. J’ai tenté d’orienter le cours de façon à ce qu’au-delà du simple exercice, ça devienne un nouveau mode d’expression. Un trait résolument unique de Vancouver, c’est cette façon dont un mode de vie actif arrive à s’intégrer à l’art; ça en dit long sur la façon dont les gens d’ici créent. »

Le Toyota C-HR, à l’image de Keighty, incarne le désir de briser le moule, de tracer son propre chemin et de trouver les bonnes personnes avec qui partager la route. Nous avons récemment demandé à la fondatrice de Tight Club de nous conduire dans les rues de son Vancouver. À travers ses yeux, nous avons découvert la perspective unique d’une innovatrice urbaine.

distrikt-vancouver

Nous nous sommes d’abord arrêtés à The Field House, l’édifice qui héberge le Tight Club (261, rue Union). Bien que l’endroit accueille des séances d’entraînement privées comme de groupe (une séance à la fois amusante et stimulante de Booty Luv nous a fait découvrir des muscles dont nous ignorions l’existence), l’ambiance y est décontractée et conviviale. Les gens s’y sentent aussi à l’aise de flâner que de s’entraîner. L’atmosphère du Tight Club est semblable à celle qu’on retrouve chez ses clubs spirituels affiliés, Club Row (618, rue Keefer) et The Distrikt Fitness Studio (197, rue Forester).

Tight Club Vancouver

Après avoir visité The Field House, il était temps de refaire le plein d’énergie. La saine alimentation joue un rôle crucial dans le mode de vie de Gallagher. L’aspect « santé » ne doit pas sacrifier le goût. « Il y a une forte tendance aux habitudes vertes et à la recherche de sources de nourriture écoresponsables ici, mais on est loin de l’expérience grano typique. Ça fait écho à la nouvelle norme de Vancouver, qui consiste à savoir faire la fête et passer du bon temps, tout en prenant soin de soi-même. »

Harvest Community Foods

Nous avons commencé par Harvest Community Foods (243, rue Union).  « Cet endroit, c’est ce qui me garde en vie durant l’hiver. C’est une épicerie qui vend des produits locaux et écologiques, mais ils sont célèbres pour leurs soupes aux nouilles et leurs salades froides. » Après la soupe, Gallagher nous entraîne vers un autre de ses restos fétiches.

Kokomo Vancouver

Tout près de chez Tight Club se trouve Kokomo (611, av. Gore), réputé pour ses smoothies aux fruits et son Cocowhip à base de noix de coco. Nous passons ensuite à Nelson the Seagull (315, rue Carrall) pour savourer les meilleures tartines à l’avocat en ville, servies sur leur pain maison frais du jour. Bien que tous ces endroits soient plutôt santé, Gallagher n’a pas peur de se gâter de temps en temps dans un resto comme dans le bon vieux temps. « Les beignes artisanaux, c’est cool et tout, mais on a parfois envie d’un bon vieux classique bien décadent. J’adore Duffin’s Donuts (1391, 41e av. E.). C’est un peu loin, mais leurs beignets aux pommes valent vraiment le détour. »

Lorsque nous lui avons demandé quels étaient les endroits idéaux pour un premier rendez-vous galant, Keighty nous a emmenés là où seule une Vancouvéroise de souche aurait pu le faire.

The Mackenzie Vancouver

« Je suis célibataire et j’adore pouvoir entrer quelque part et ne pas m’installer à une table. Il y a de bonnes chances que je retourne aux endroits où le barman connaît mon nom et s’efforce vraiment d’apprendre à connaître ses clients. The Mackenzie Room (415, rue Powell) est tout à fait ce genre d’environnement. »« Il y a aussi le Boxcar (923, rue Main), un endroit minuscule doté d’une magnifique terrasse, aménagée dans un stationnement, où les jeunes branchés se côtoient en compagnie aussi de quelques rats. Si vous avez plutôt envie de quelque chose d’aussi quétaine que bourgeois, allez faire un tour chez Pacific Rim Lobby Bar  (1038, Pl. Canada). »

L’endroit romantique par excellence, façon Gallagher, était aussi unique que la jeune entrepreneure. « J’adore le stationnement sur le toit surplombant le Matchstick Cafe (213, rue Georgia E.). »

Pour vous organiser la sortie romantique parfaite, commencez par deux pizzas complètes de Pizza Farina (915, rue Main), juste en peu plus loin dans la rue du stationnement. Prenez l’ascenseur pour monter sur le toit. À cette heure de la soirée, toutes les voitures sont parties. Vous pourrez savourer votre pizza en admirant l’incroyable vue panoramique sur la ville. »

Tracer son chemin dans une ville, c’est dénicher ses coins préférés dans un endroit qui nous plaît et les rassembler pour en faire un tout. Pour Gallagher, il s’agit de trouver l’équilibre entre le bien-être, la culture et le nightlife. En terminant notre visite de Vancouver à bord du C-HR, nous avons demandé à notre pétillante guide touristique s’il y avait un lien reliant ses endroits favoris. Découvrir des endroits où partager des idées et une communauté, fut sa réponse. « C’est en approfondissant mes relations avec les autres que je suis tombée amoureuse de cette ville. Le bonheur et l’épanouissement que j’ai trouvés à Vancouver reposent sur ma capacité à créer une communauté aussi diverse que possible. C’est pourquoi j’ai fondé Tight Club : pour réunir et mettre en contact des gens  dont les chemins ne se seraient jamais croisés autrement. C’est ça, le Vancouver que je rêve de créer. »